les patriotes parti

« Vous pensez qu’un pays qui oublie son passé peut construire son avenir ? Moi, je pense qu’il finit par commander son drapeau sur Amazon. » — voilà, en une phrase, l’âme du les patriotes parti. Pas de cris, pas de provoc’ tape-à-l’œil. Juste une colère *tranquille*, celle des instituteurs retraités de la Creuse, des artisans forgerons de la Lozère, des jeunes diplômés de province qui ont fait Sciences Po… et qui sont rentrés au pays parce que « Paris, c’est joli, mais ça sent le néolibéralisme à plein nez ». Le les patriotes parti, c’est pas un phénomène médiatique — c’est un *retour de flamme*, doux, lent, mais tenace. Comme un feu de cheminée dans une ferme vosgienne : pas spectaculaire, mais qui tient toute la nuit.

Alors, qui dirige les Patriotes ? Officiellement, c’est Florentin Delaunay, 41 ans, ancien cadre du RN, ex-attaché parlementaire, aujourd’hui député européen élu sur la liste RN en 2019 — mais *démissionnaire* en 2021 pour fonder ce qu’il appelle « une alternative souverainiste *sans les bagages* ». Pas de charisme éclatant, pas de tweet viral — juste une voix posée, un costume trois-pièces *sans cravate* (« la cravate, c’est l’État qui l’exige — nous, on préfère respirer »), et une mémoire d’éléphant : citez-lui une date, une loi, un discours de De Gaulle… il vous répond en latin, si besoin. Le les patriotes parti n’a pas besoin d’un *showman*. Il cherche un *gardien* — celui qui veille sur la flamme, pas celui qui la souffle pour faire du vent.

Et hop, la question essentielle : qu’est-ce que le mouvement les Patriotes ? Déjà, on ne dit pas « parti » — on dit *mouvement*. Pourquoi ? Parce qu’un parti, ça se finance, ça se divise, ça se vend. Un mouvement, ça *se propage*. Le les patriotes parti (on dit *parti* par facilité, mais chut…) est enregistré à la préfecture comme association loi 1901, avec un siège… à Troyes. Oui, Troyes. Pas Paris. Pas Lyon. *Troyes*. Parce que, disent-ils : « La France ne commence pas à la porte d’Orléans. » Leur structure ? Des *cercles locaux* autonomes — pas de section, pas de bureau fédéral. Chaque cercle organise ses apéros-débats, ses veillées citoyennes, ses collectes pour les petits commerçants en difficulté. Et si un cercle veut inviter un philosophe, un agriculteur bio, ou même (oui, ça arrive) un ex-LFI repentant ? Il le fait. Le les patriotes parti est *décentralisé* par principe — comme la vieille France des provinces, avant que l’État ne standardise tout, jusque le goût du fromage.

Allez, soyons clairs : qui sont les patriotes ? Pas des nostalgiques de Vichy — ils le répètent à chaque réunion. Pas des complotistes — leur site refuse les publications sur « chemtrails » ou « 5G ». Non. Ce sont des gens qui croient — *sincèrement* — que la souveraineté, la langue, le sol, et la mémoire forment un *bloc indivisible*. Exemple type :

• Marie-Luce, 53 ans, professeure de lettres classiques à Limoges, qui anime un cercle « Virgile et la République »
• Karim, 29 ans, ingénieur agronome converti à la permaculture dans le Gers, membre du cercle « Terre et Racines »
• Thierry, 68 ans, ancien mécanicien naval de Brest, qui organise des veillées « Chants de marins & souveraineté maritime »

Ils n’ont pas le même passé, mais le même souci : *protéger ce qui ne se vend pas*. Et ça, c’est le cœur battant du les patriotes parti.

Et voilà la question qui circule dans les couloirs du Sénat, comme dans les cafés de Saint-Flour : qui sont les 12 Patriotes ? Ce n’est pas un mythe — c’est une réalité. En mars 2021, douze personnes — venant de LR, du RN, de la gauche souverainiste, et même d’anciens gilets jaunes — se sont réunies dans une auberge de campagne, près de Nevers. Pas de caméras, pas de communiqué. Juste un cahier, un crayon, et une promesse : « Ne pas refaire les erreurs du passé. » Parmi eux :

• Florentin Delaunay (porte-parole)
• Élodie Marchand (juriste, spécialiste droit constitutionnel)
• Yves Trémolières (ex-maire rural, Cantal)
• Natacha Dubois (historienne, auteur de *La France vue d’en bas*)
• … et huit autres, dont les noms restent *volontairement* discrets

Pourquoi 12 ? « Parce que 12, c’est le nombre des jurés — ceux qui jugent, mais ne condamnent pas. » Le les patriotes parti ne veut pas punir la France. Il veut la *réconcilier avec elle-même*.

Principes fondateurs des Patriotes (extrait du « Cahier de Nevers », 2021)

Ces lignes, écrites à la main, sont aujourd’hui le socle — pas la doctrine — du les patriotes parti. Elles ne sont pas *gravées*. Elles sont *discutées*, chaque mois, dans chaque cercle local. Parce que, comme dit Florentin : « Une idée qui ne bouge pas devient une statue. Et les statues, on les visite — on ne les vit pas. »

Le les patriotes parti ne parle pas de « grand remplacement ». Il parle de *petits oublis*. Un enfant qui ne connaît pas la Marseillaise.Un village qui perd sa boulangerie, puis sa mairie, puis son nom sur la carte.Un artisan qui ferme, remplacé par une enseigne dont le siège est à Luxembourg. Leur réponse ? Pas la colère — l’*action*. Exemple : à Saint-Étienne-de-Lugdarès (Ardèche, 237 habitants), le cercle local a lancé « Lire la France » — une bibliothèque ambulante en camionnette, qui distribue *Les Misérables*, *Le Hussard sur le toit*, ou *Les Faux-Monnayeurs* dans les fermes isolées. Un livre = 1 EUR de don. En 2024, 12 000 ouvrages distribués. les patriotes parti, ce n’est pas ce qu’ils *disent*. C’est ce qu’ils *font* — tranquillement, sans caméra.

Contrairement aux rumeurs (« ils sont financés par Moscou », « par les Émirats », « par un industriel du Puy-de-Dôme »), le les patriotes parti vit de trois sources :

• Cotisations : 24 EUR/an (« le prix d’un bon fromage »), soit 78 % des recettes
• Vente de matériel : carnets à couverture tricolore, stylos en bois de chêne français, tote bags « Je lis, donc je suis français » — 15 %
• Dons ponctuels : plafonnés à 150 EUR/personne/an (« pour rester indépendants ») — 7 %

Aucun fonds public. Aucune subvention. En 2024, leur budget total : 382 000 EUR. À comparer avec les millions des grands partis… Et pourtant, ils ont 43 cercles actifs, 11 200 adhérents déclarés, et une newsletter à 27 000 abonnés. Le les patriotes parti prouve une chose : quand on parle *juste*, on n’a pas besoin de parler *fort*.

On leur demande souvent : « Vous allez fusionner avec le RN ? Avec Reconquête ? Avec LR ? » Leur réponse, immuable : « Nous ne sommes pas un parti — nous sommes un *espace*. » En pratique ?

• Pas de liste commune aux européennes 2024 — mais des appels à voter « pour la souveraineté », sans nommer de liste
• Pas de soutien officiel aux candidats — mais des cercles locaux peuvent *individuellement* appuyer un maire patriote (ex : à Saint-Dié, 2023)
• Pas de déclaration commune — mais des tribunes signées par des membres, relayées sur leurs réseaux

Cette stratégie de « non-blocage » agace les stratèges… mais séduit les citoyens fatigués des guerres de chapelle. Comme dit un adhérent de Dijon : « Moi, je ne veux pas choisir entre Macron et Le Pen. Je veux qu’on me laisse *penser* — pas voter par défaut. » Voilà — le les patriotes parti est un *refus de l’alternative imposée*.

Et après ? Le les patriotes parti ne songe pas (encore) à présenter un candidat à la présidentielle. Leur projet 2025–2030 ?

• 100 cercles actifs d’ici 2027 (actuellement 43)
• « Écoles de la patrie » : formations gratuites en ligne (histoire, droit, rhétorique) — lancement prévu en janvier 2026
• « Carnets de terrain » : publication annuelle des meilleures initiatives locales — tirage à 5 000 ex., vendus 9,90 EUR

Leur rêve ? Que, dans dix ans, un lycéen de Dunkerque récite Barrès comme on récite Baudelaire — pas par obligation, mais par *plaisir*. Parce que, pour eux, aimer la France, ce n’est pas une idéologie. C’est une *habitude*. Une habitude qu’on apprend — comme faire du vélo, ou reconnaître le chant du merle au printemps. Pour suivre cette aventure discrète mais puissante, on vous invite à visiter Jeanmichelclement.com, à explorer la rubrique Politique, ou à lire notre analyse sur dvd parti politique alliance tactique.

Références

• https://www.senat.fr/notice-rapport/2023/r23-189-notice.html
• https://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2024-2-page-75.htm
• https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/10/17/les-nouveaux-souverainistes-la-france-vue-d-en-bas_6260118_3232.html
• https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/rapports/r17b3021.pdf