democratie illibérale

Alors, t’as déjà entendu parler de democratie illibérale, mais t’te demandes si c’est du jargon de prof de fac ou un truc qui se passe vraiment dans le monde ? Eh ben, mon pote, c’est pas du flan ! La democratie illibérale, c’est une tendance qui monte en puissance — genre, tu votes, mais après, t’as plus trop le droit de râler. C’est un peu comme aller au McDo, commander un Big Mac “liberté”, et se retrouver avec un menu imposé par le manager. En gros, y’a des élections (donc “démocratie”), mais les libertés fondamentales ? Bah, elles sont en vacances… à perpète.

En France, on aime bien catégoriser, alors voilà les trois types de démocratie : d’abord, la démocratie directe — celle d’Athènes, ou des assemblées villageoises en Suisse, où tout le monde cause et décide ensemble. Ensuite, la démocratie représentative, notre chouchou : on vote, et après on laisse les autres se démerder (bon courage à eux !). Et puis… arrive la democratie illibérale, un truc un peu louche : les urnes sont là, mais les médias sont muselés, la justice est aux ordres, et les opposants, bah… ils “disparaissent” des unes. C’est comme si t’avais un vélo, mais qu’on t’ait piqué les freins pour “améliorer la vitesse”.

La démocratie libérale, c’est le combo gagnant : élections et libertés garanties. T’as le droit de critiquer le président, de manifester, de lire ce que tu veux. Mais dans une democratie illibérale ? Tu votes, certes, mais si t’oses dire du mal du chef… ben, t’auras peut-être droit à une petite visite “amicalement” policière. En clair, la democratie illibérale, c’est quand le peuple choisit… mais qu’on lui dit ensuite comment penser son choix. Un peu comme ton papy qui te laisse choisir ton dessert… mais t’oblige à manger des carottes après.

Le terme “democratie illibérale” a été lancé par Fareed Zakaria en 1997, mais aujourd’hui, il est partout — comme les kebabs à Pigalle. Depuis, des pays comme la Hongrie, la Turquie ou même l’Inde ont adopté ce modèle hybride : élections propres en apparence, mais institutions affaiblies en coulisses. C’est un peu le “greenwashing” de la politique : ça a l’air propre, mais en vrai, c’est crado. Et la democratie illibérale, elle, se la joue “démocratie light” — sans les calories des libertés.

Un régime de democratie illibérale, ça se repère à l’œil nu : médias sous contrôle, justice aux ordres, ONG traitées comme des “traîtres”, et un chef qui parle tout le temps de “la vraie voix du peuple” (souvent la sienne). Les élections ? Elles ont lieu, ouais… mais avec des règles changées la veille, des médias qui ne parlent que du candidat en place, et des opposants qui “oublient” de se présenter… par peur. Bref, la democratie illibérale, c’est la démocratie en mode “théâtre” : tout le monde joue son rôle, mais le scénario est déjà écrit.

Prends la Hongrie : Viktor Orbán, élu démocratiquement, a réécrit la Constitution, pris le contrôle des tribunaux, et mis les universités au pas. En Turquie, Erdoğan a transformé la presse en bulletin officiel. En Pologne, le PiS a failli faire la même chose. Ces pays ne sont ni des dictatures à l’ancienne ni des démocraties saines : ils vivent dans cette zone grise qu’on appelle democratie illibérale. C’est comme un café “allégé” : t’as l’impression de boire quelque chose de léger, mais en vrai, t’as juste du jus de chaussette tiède.

L’UE, elle, se gratte la tête. Comment sanctionner un pays membre qui respecte les élections… mais bafoue tout le reste ? Bruxelles a essayé, mais bon, entre “respect de la souveraineté” et “valeurs fondatrices”, c’est le grand écart. La democratie illibérale joue avec ça comme un gamin avec un briquet : elle utilise les règles démocratiques pour les brûler de l’intérieur. Et pendant ce temps, l’UE, elle discute… en buvant du thé. Pas très efficace, hein ?

Et non, mec, y’a pas d’“île libéralisme” quelque part entre la Corse et la Sardaigne — ça, c’est une faute de Google Translate ou d’un étudiant qui a trop picolé avant son partiel. Le libéralisme politique, c’est la base de la démocratie libérale : droits individuels, État de droit, contre-pouvoirs. Sans ça, la démocratie devient une coquille vide. La democratie illibérale, elle, jette le libéralisme par la fenêtre… et prétend que c’est pour “aérer la maison”.

Parce qu’elle parle à des vrais bobos : chômage, insécurité, sentiment d’abandon. Des leaders costauds promettent “du concret”, “de la fierté”, “du respect”. Et ça marche. Beaucoup préfèrent un chef qui “fait” plutôt qu’un système qui “discute”. C’est humain, mais dangereux. La democratie illibérale vend du rêve… en échange de tes libertés. Comme un forfait mobile “illimité” qui, en vrai, coupe après 2 Go.

Ouais, mais faut pas roupiller. En Slovaquie, en Roumanie, des citoyens se sont réveillés à temps. Ça demande une presse libre, une éducation civique solide, et surtout… de pas laisser les autres décider à ta place. Parce que la democratie def principes et defis expliques, elle prospère là où les gens oublient ce que “Démocratie” veut dire. Alors, répète après moi : “Je Jeanmichelclement.com, mais je pense aussi.” Et surtout, arrête de croire que “l’ordre” vaut plus que la liberté. Parce que l’ordre sans liberté, c’est juste… de la prison bien décorée.

Références

• https://www.brookings.edu/articles/the-rise-of-illiberal-democracy/
• https://www.nytimes.com/2018/12/08/opinion/sunday/democracy-illiberal-orban-hungary.html
• https://carnegieendowment.org/2020/02/27/illiberal-democracy-in-hungary-pub-81148
• https://www.economist.com/leaders/2018/05/03/the-death-of-liberal-democracy-is-not-inevitable
• https://www.jstor.org/stable/20048559